
Pas d'excuses après une blessure : que faire ?
Se sentir blessée par quelqu'un que l'on aime est déjà douloureux. Mais quand aucune excuse ne vient, l'émotion s'amplifie. Une incompréhension s'installe, mêlée de colère, de tristesse ou d'un sentiment d'injustice. Ce silence après la blessure peut déstabiliser profondément. Pourtant, vous avez le droit d'être reconnue dans ce que vous avez vécu. Et vous avez le pouvoir de réagir, avec douceur et fermeté.
Voici 4 réflexes à avoir tout de suite :
Avant de tirer des conclusions hâtives, il peut être utile de comprendre ce qui se joue de son côté. Le refus de s'excuser ne signifie pas toujours une absence de regrets. Parfois, c'est une incapacité à les exprimer.
Certaines personnes associent l'acte de s'excuser à une perte de pouvoir ou de contrôle. Elles perçoivent l'aveu de tort comme une faiblesse, un risque d'humiliation. D'autres fuient la culpabilité ou préfèrent nier les faits pour éviter de ressentir leur propre inconfort. Il est aussi possible qu'il ne réalise pas pleinement la portée de ses mots ou gestes.
Peur de déclencher un conflit, inconscience du mal causé, blocage émotionnel : autant de raisons qui peuvent expliquer un silence maladroit. Cela ne le justifie pas, mais cela permet d'analyser la situation avec plus de recul.

Il ne s'agit pas de forcer l'autre à s'excuser. Il s'agit de prendre soin de vous, d'exprimer ce qui est juste pour vous, et de poser un cadre sain.
Un dialogue sincère commence par une communication apaisée. Vous pouvez dire, par exemple :
Évitez les formulations accusatrices. Parlez à partir de votre ressenti, sans exagérer ni minimiser. Le simple fait de poser des mots peut déjà vous alléger.
Si l'échange n'est pas possible ou ne vous nourrit pas, recentrez-vous. Prenez de la distance, temporaire ou durable. Marchez, respirez, écrivez. Il est essentiel de ne pas répondre sous le coup de la colère ou de la déception.
Vous avez le droit de dire :
Les limites ne sont pas des murs. Ce sont des repères, pour vous protéger, vous guider, et préserver votre dignité.

Une absence d'excuses répétée peut créer un terrain d'insécurité émotionnelle. Vous risquez de douter de votre valeur, d'enfouir vos ressentis, ou d'adopter une posture de retrait ou de protection constante. Cela affecte la complicité, l'intimité et la confiance.
Parfois, l'autre ne s'excuse pas, même si vous le souhaitez très fort. Dans ce cas, lâcher prise ne signifie pas banaliser l'acte ou excuser le comportement. Cela signifie : choisir de ne plus attendre ce qui ne vient pas, pour retrouver votre liberté intérieure.
Vous pouvez vous dire :
L'absence d'excuses est un indice, pas forcément une condamnation. Mais s'il s'agit d'un schéma récurrent, vous avez le droit de vous demander :
Si la réponse est non, une thérapie ou une prise de distance peuvent vous offrir un espace de clarté.
Lorsque l'on est blessée et que l'autre ne s'excuse pas, le silence peut faire plus mal que la faute elle-même. Pourtant, vous n'êtes pas impuissante. Vous pouvez poser vos mots, vos limites, et faire un choix. Non pas pour changer l'autre, mais pour vous respecter, vous écouter, et vous protéger. Ce que vous ressentez mérite d'être entendu — d'abord par vous-même.
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